Il y a environs 1,5 an que je connais Audirvana +, un fabuleux logiciels pour Audiophiles avertis. Ce logiciel permet avotre Macintosh de devenir une formidable plateforme Hi-Fi Haut de Gamme si bien-sur vous avez la possibilité de connecter votre DAC ou DAC/Amplificateur via Wifi/Ethernet ou USB certains, pour ma part mon Ampli multicanaux « VSX 831 » qui date de 2016 (Déjà 2ans !!!), Pioneer fait des mises a jours de Firmware très régulièrement… Dans un premier temps je trouvais que mon ampli était limité depuis mon iMac /Audirvana je ne pouvais que communiquer avec mon Ampli seulement via AirPlay V1 et oui en en 2016 la V2 n était pas encore disponible !!! La communication était bridé a une psoeudo qualité CD 44.1Khz 16bits qui était le débit maximum autorisé par Air Play V1. Depuis la dernière MAJ du « VSX 831 » de début Octobre 2018, je peux discuter en UPnP avec le « DAC/Amplificateur Pioneer: VSX 831 »
On peut apercevoir en passant par le UPnP on peut utiliser l ensemble des plages d échantillonnages de l amplificateur Pioneer VSX831 : 44.1, 48, 88.2,176.4, 192 puis le DSD64, DSD128…
En effet, si le CD-Audio a rencontré un vif et durable succès à son lancement en 1980, c’est davantage par comparaison avec la qualité perfectible des supports de stockage analogique d’alors qu’étaient la cassette Philips ou le disque vinyle. Évidemment, à écrire cela nous allons faire bondir les fans du microsillon, alors que de gros progrès ont été accomplis en la matière et qu’écouter un vinyle avec une platine et une cellule de qualité est un véritable plaisir.
Retour en 1980, année où Philips et Sony publient le fameux Redbook, la bible du CD-Audio et de la numérisation du son selon la technique de la modulation d’impulsion codée (Pulse Code Modulation en anglais, soit PCM). Il s’agit d’une représentation numérique d’un signal analogique, où la hauteur du signal électrique est prélevée à intervalle régulier. Ce prélèvement est appelé échantillonnage et dans le cas du CD-audio, intervient 44100 fois chaque seconde (pour chaque canal). Chaque échantillon est quantifié sur 16 bits (binary digits), soit une série de 0 ou 1.
Si Philips et Sony ont estimé que 44100 prélèvements par seconde étaient suffisants en 1980, c’est surtout par contrainte technique. Avec cette résolution, un CD-Audio peut contenir 80 minutes de musique. Un doublement de l’échantillonnage aurait divisé par deux cette capacité, sans compter que les décodeurs capables de traiter plus de données auraient été proposés à des prix exorbitants. En réalité, la fréquence de 44100 échantillons /seconde pose un énorme problème technique lors du décodage.
La maladie du CD-Audio – dureté, froideur, manque de naturel – repose précisément sur ces 44100 échantillons/sec, car en pratique la réponse en fréquence permise après décodage ne peut être qu’égale à la moitié des échantillons, soit 22 050 Hz. Au-delà sont codées des informations numériques non pertinentes qu’il ne faut pas décoder, ou tout du moins masquer le plus possible. On utilise ainsi des filtres à pente très raide immédiatement après 20 000 Hz. Résultat, les fréquences harmoniques pourtant essentielles sont tout simplement détruites, au détriment de la musicalité.
Un échantillonnage 64 fois supérieur au CD-Audio
Conscients du problème, Philips et Sony ont donc revu leur copie en 1999 en proposant le SACD et une nouvelle méthode de conversion basée sur la technologie Delta Sigma, plutôt que PCM. Première différence : l’échantillonnage est 64 fois plus fréquent que pour le CD-Audio, avec 2,8 millions de prélèvements par seconde du signal analogique électrique. Seconde différence : le codage de chaque échantillon est réalisé sur 1 bit. Tout comme pour le CD-Audio, les données numérisées ne sont pas toutes utiles et celles jugées non pertinentes sont « rejetées » en fin de bande passante, mais sans nécessité d’un filtre à pente raide pour les éliminer lors du décodage. Conséquence : les harmoniques ne sont pas détruites et la musique présente un naturel tout à fait exceptionnel. Un flux stéréo au format DSD dispose de caractéristiques techniques excellentes : réponse en fréquence jusqu’à 50 kHz et rapport signal/bruit dépassant les 120 dB.
Malgré cette supériorité technologique, le SACD n’a pas eu le succès mérité, la faute à la dématérialisation galopante de la musique, distribuée directement depuis Internet sous forme de fichiers ultra-compressés (MP3, AAC). Toutefois, le format DSD n’est pas mort… loin s’en faut. Ironie du sort, il est même à l’origine de l’essor de la musique numérique en haute définition ces dernières années. En effet, des petits malins ont trouvé il y a quelques temps le moyen d’extraire les fichiers DSD des SACD (pourtant protégés), puis de les convertir au format PCM, sous forme de fichiers FLAC 24 bits et 88,2 kHz. De la disponibilité (pas bien légale) de ces fichiers sur Internet sont nées de nouvelles habitudes de consommation chez les amoureux de musique, comme l’écoute depuis un ordinateur avec un DAC Audio externe de ces fameux fichiers FLAC. Le marché de niche du DAC Audio s’est transformé en eldorado, les audiophiles avertis ayant compris l’intérêt – hautement musical – d’utiliser des convertisseurs externes avec leur ordinateur